Yves Lacasse MD, MSc, FRCP
Pneumologue, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
Professeur titulaire, Département de médecine, Faculté de médecine, Université Laval

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de:

  • Retracer l’historique des données scientifiques démontrant les bénéfices de la réadaptation respiratoire dans la MPOC;
  • Connaître les effets attendus de la réadaptation respiratoire sur la qualité de vie et la tolérance à l’exercice dans la MPOC;
  • Identifier la Librairie Cochrane comme étant une source d’information utile dans la prise en charge de la MPOC. 

Bien que la réadaptation respiratoire soit pratiquée depuis des décennies, il a fallu attendre les années 90 pour voir apparaître les premiers essais cliniques démontrant de façon scientifique ses bénéfices.  La réadaptation respiratoire améliore la qualité de vie et la tolérance à l’exercice dans la MPOC dans une mesure qui dépasse toutes les autres interventions aujourd’hui disponibles. 

Informations supplémentaires

  • Conférencier Yves Lacasse
  • Pays Canada
  • Session La réhabilitation en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

Sous le terme d’hypertension pulmonaire (hTP), on regroupe un ensemble hétérogène de pathologies dont le point commun est l’élévation de la pression artérielle pulmonaire. Ici, on écartera de notre propos les hTP consécutives à une anomalie touchant le cœur gauche (groupe 2 de la classification de Nice) et les HTP résultant d’une destruction du parenchyme pulmonaire ou d’une hypoventilation alvéolaire (groupe 3) pour se concentrer sur le groupe 1 (atteinte des artérioles pulmonaires, hTAP), le groupe 1’(atteinte des veinules pulmonaires, MVO) et le groupe 4 (hTP thrombo-embo- lique chronique, hTP-TEc).

Depuis une vingtaine d’années, les traitements médicamenteux spécifiques de l’HTAP ont permis d’améliorer les symptômes, la qualité de vie et même la survie des patients. Même si le pronostic des patients atteints de MVO est moins bon que celui des patients atteints d’hTAP, les mêmes traitements médicamenteux ont des effets bénéfiques significatifs. Pour ce qui concerne les HTP-TEC, une prise en charge adaptée à chaque cas (thrombo-endartériectomie, angioplastie et/ou traitement médicamenteux spécifique) permet également d’améliorer symptômes, qualité de vie et survie. néanmoins, malgré la mise en œuvre de ces thérapeutiques, il persiste chez la plupart des patients des symptômes pouvant aller d’une « simple » dyspnée à une limitation parfois importante des capacités d’exercice. La persistance de ces symptômes peut s’expliquer à des degrés variables d’un patient à l’autre (i) par la persistance d’une atteinte vasculaire pulmonaire retentissant sur la fonction ventriculaire droite (limitation cardiaque de l’effort), (ii) par la persistance de territoires pulmonaires ventilés mais non perfusés (effet espace mort) responsable d’une inefficacité ventilatoire voire d’une insuffisance respiratoire d’exercice (limitation ventilatoire de l’effort) et (iii) par une déconditionnement musculaire (limitation « périphérique » de l’effort). c’est pour tenter d’améliorer ces symptômes que la réhabilitation est envisagée chez les malades porteurs d’hTP.

Jusqu’au milieu des années 2000, l’activité physique a été déconseillée voire proscrite chez les patients porteurs d’hTAP, par crainte d’incidents aigus (syncope, mort subite) ou d’aggravation accélérée de la maladie en raison de l’augmentation répétée de la pression artérielle pulmonaire et de ses conséquences sur le remodelage ventriculaire droit. Suite à quelques publications, les recommandations de 2013 faisaient du réentraînement à l’exercice (REE) supervisé un des outils majeurs de la prise en charge thérapeutique de l’hTAP, avec un niveau de preuve considéré comme élevé. Les dernières recommandations sont plus nuancées car elles indiquent que le REE « peut être envisagé », et ce avec un niveau de preuve considéré comme intermédiaire.

En pratique, on peut envisager un REE (i) quand la maladie vas- culaire pulmonaire apparaît stable et contrôlée par le traitement (traitement médical et/ou chirurgical optimal, critères d’efficacité thérapeutique atteints et stabilité hémodynamique depuis 3-6 mois) et (ii) quand le patient garde malgré tout un handicap fonctionnel (dyspnée, limitation de la capacité d’exercice, altération de la qualité de vie). Avant le REE, un certain nombre d’examens sont réalisés afin (i) de vérifier que les critères thérapeutiques sont atteints ; supervision médicale) comporte des séances sur vélo ou tapis roulant (30-45 minutes par séance), de la marche ou de la gymnastique (30-60 minutes par séance) et de la musculation.

Les objectifs clé du REE sont une amélioration de la fonction mus- culaire et, dans certains cas, une diminution de l’hyperventilation d’exercice (en particulier dans l’hTP-TEc). La surveillance de la procédure doit être axée sur la fonction cardiaque, que le REE est susceptible d’altérer à long terme.

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  • Conférencier Bruno Degano
  • Pays Canada
  • Session La réhabilitation en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

Dr Claude Poirier
Pneumologue, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de:

  • Expliquer les bénéfices de la réadaptation pulmonaire dans les maladies interstitielles pulmonaires;
  • Cibler les modalités spécifiques de la réadaptation pulmonaire dans le cadre des pneumopathies interstitielles;
  • Identifier les patients pouvant bénéficier de ce type d’intervention non pharmacologique.

Les maladies interstitielles pulmonaires représentent un groupe d’atteintes diversifiées dont les voies physio-pathologiques diffèrent. La réhabilitation pulmonaire peut offrir à ces patients un levier commun pour améliorer la qualité de vie et réduire les symptômes au quotidien. La présente conférence a pour but de revoir les évidences supportant la prescription d’une réhabilitation pulmonaire chez ce type de patients.

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  • Conférencier Claude Poirier
  • Pays Canada
  • Session La réhabilitation en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

La TEP-TDM permet d’obtenisimultanément une information ana- tomique et fonctionnelle à haute valeur diagnostique. cet examen est devenu essentiel pour la prise en charge du cancer du poumon (nScLc) ainsi que pour la caractérisation des nodules pulmonaires de nature indéterminée. Il joue notamment un rôle central dans la stadification médiastinale et la détection des métastases à distance, et permet de statuer sur la nature de lésions jugées équivoques par les autres techniques d’imagerie.

Au cours de cet exposé, les principes généraux de la TEP-TDM seront revus à la lumière des développements récents, suivi d’un rappel avec exemples de cas à l’appui sur son importance dans l’investigation des nodules pulmonaires indéterminés et pour la stadification du cancer du poumon, en accord avec les recommandations de l’AccP.

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  • Conférencier Michel Tessier
  • Pays Canada
  • Session Place des techniques d’imagerie en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

L’échographie a fait une première percée en pneumologie dans les maladies pleurales et son utilisation est maintenant reconnue comme un standard de pratique dans les procédures pleurales. Son utilisation reste limitée à cette indication pour de nombreux cliniciens, mais les possibilités de cette technologie sont beaucoup grandes. Bien que le parenchyme pulmonaire soit principalement constitué d’air qui n’est pas échogène, les artéfacts pulmonaires permettent d’obtenir de l’information précieuse.

Cette présentation abordera les principes physiques de bases derrière l’échographie, les différentes sondes d’échographie et leurs caractéristiques, l’échographie du poumon normal, le rôle de l’échographie dans les pathologies parenchymateuses et dans les pathologies pleurales ainsi que le rôle de l’échographie dans les procédures pulmonaires et pleurales.

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  • Conférencier Marc Fortin
  • Pays Canada
  • Session Place des techniques d’imagerie en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

L’imagerie par résonance magnétique des pathologies thoraciques non vasculaires est complémentaire à l’évaluation par tomodensitométrie.

Les différentes indications de l’IRM en pneumologie seront discutées, en soulignant les avantages et les limitations de cette modalité.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Marie-Hélène Lévesque
  • Pays Canada
  • Session Place des techniques d’imagerie en pneumologie
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique
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