Séance N°2

Séance N°2 (3)

mardi, 28 novembre 2017 21:04 Écrit par

Objectifs

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de :

  • Comprendre le principe et le mode d’action des immunothérapies.
  • Connaître les principales indications et efficacité de l’immunothérapie en oncologie thoracique.
  • Discuter les principales stratégies d’amélioration en cours d’évaluation (biomarqueur, combinaison thérapeutique...).

L’émergence de l’immuno-onconlogie (IO) a considérablement modifié la prise en charge thérapeutique en oncologie thoracique. En effet, l’utilisation d’anticorps bloquant les récepteurs appelés « immune checkpoints » tels que PD-1 et PDL-1 sont actuellement prescrites dans les cancers bronchiques avancées. ces traitements fonctionnent en réactivant les réponses immunitaires des patients. Bien que l’immunothérapie a démontré une efficacité supérieur comparée à celle des traitements conventionnels notamment la chimiothérapie, le taux de réponse global est d’environ 20 % dans les cancers bronchopulmonaires. Par conséquent, plusieurs stratégies capables d’améliorer l’efficacité de l’immunothérapie font d’une recherche accélérée en particulier, l’utilité de biomarqueurs prédictifs de réponse et l’évaluation des combinaisons thérapeutiques.

 

mardi, 28 novembre 2017 20:42 Écrit par

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de:

  • Connaître les différents marqueurs moléculaires dans le cancer du poumon;
  • Comprendre la physiopathologie qui sous-tend l'utilisation des marqueurs moléculaires;
  • Comprendre l'utilité clinique des marqueurs dans le choix des traitements.

Le visage du cancer du poumon s'est grandement modifié dans les dernières années. L'utilisation des marqueurs moléculaires a eu un impact important dans la prise en charge du cancer du poumon. Au cours de la présentation, nous allons revoir la physiopathologie qui sous-tend l'utilisation des marqueurs moléculaires ainsi que leur rôle dans la pratique.

mardi, 28 novembre 2017 12:21 Écrit par

Malgré les récentes avancées thérapeutiques, le cancer du poumon demeure la première cause de mortalité par cancer. La survie est directement liée au stade de la maladie et même à la taille de la tumeur, tel que mis en lumière par la huitième classification TNM. Le but du dépistage est de dépister la maladie à un stade plus précoce, d’effectuer possiblement des chirurgies plus limitées et d’ultimement diminuer la mortalité liée au cancer du poumon. cette présentation vise à réviser les évidences supportant le dépistage de cette maladie par tomodensitométrie thoracique à faible dose, particulièrement l’étude phare nLST, et à mettre le tout en contexte avec les évidences supportant le dépistage pour les autres néoplasies qui font l’objet de programmes structurés. Les recommandations des différentes sociétés internationales seront également revues.

Les risques et limitations du dépistage seront également abordés, incluant les biais de sélection, l’exposition à la radiation, les faux positifs, les incidentalomes, les conséquences psychologiques pour les participants, le surdiagnostic, la morbidité et la mortalité liées aux examens invasifs et traitements découlant des résultats anormaux. La présentation vise également à discuter de la faisabilité de l’implantation d’un programme structuré et de ses composantes importantes, incluant l’élaboration de critères d’éligibilité clairs, l’éducation de la population et de la communauté médicale, un programme conjoint de cessation tabagique, l’utilisation de rapports de radiologie systématisés tels que le Lung-RADS, l’implication d’une équipe multidisciplinaire pour la gestion des résultats anormaux et la planification des gestes diagnostiques et thérapeutiques.

La littérature concernant le ratio coût-efficacité du dépistage du cancer du poumon sera revue et comparée aux coûts des autres programmes de dépistage déjà en place.

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